
NOUVELLE CRÉATION:
aSH, un pièce d'Aurélien Bory pour Shantala Shivalingappa
PRODUCTIONS
ONISHKA

“Réapprendre l’anishnabemowin devient une façon de me réapproprier un pouvoir, de nourrir mon lien à ma famille et à ma culture. Ça réveille quelque chose d’important au plus profond de moi. Comme le sentiment d’être en train d’activer une mémoire. Ou de rallumer un feu. C’est un acte d’amour et de résistance à la fois.”
- Émilie Monnet
@ Maxime Côté
Au croisement du théâtre, de la performance et des arts médiatiques, le travail d'Émilie Monnet est le plus souvent présenté sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d'installations performatives. Sa démarche artistique privilégie les processus de création collaboratifs et multilinguistiques, et sonde les thèmes de la mémoire, de l'histoire et de la transmission.
Autrice, comédienne et metteure en scène engagée, elle fonde en 2011 les Productions Onishka afin de tisser des liens entre artistes de différents peuples autochtones, toutes disciplines confondues. Diplômée de la résidence pour artiste autochtone à l'École nationale de théâtre du Canada, elle est présentement l'artiste en résidence au théâtre Espace GO pour trois ans. D'origine anishinaabe et française, Émilie réside entre l'Outaouais et Tiohtià:ke / Mooniyaang / Montréal.
TEXTE, CO-MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION:
Émilie Monnet
CO-MISE EN SCÈNE: Emma Tibaldo et Sarah Williams
CONCEPTION SONORE ET INTERPRÉTATION: Jackie Gallant
VOIX PRÉ-ENREGISTRÉES: Véronique Thusky,
Thérèse Thelesh Bégin
SCÉNOGRAPHIE: Simon Guilbault
ÉCLAIRAGES: Lucie Bazzo
COSTUMES: Caroline Monnet
VIDEOS: Clark Ferguson
CONSEIL CULTUREL ET EN LANGUE ANISHINAABEMOWIN: Véronique Thusky
DIRECTION TECHNIQUE et RÉGIE SON:
Guillaume Roberts-Cambron
RÉGIE: Gaspard Philippe
En langue anishinabemowin, okinum signifie barrage. Inspiré par le rêve récurrent d’un castor géant, Okinum est une réflexion plurielle sur la notion de barrages intérieurs, une ode au pouvoir du rêve et à l’intuition. En remontant la rivière de la mémoire de ses ancêtres, la parole se libère, permettant aux différentes facettes d’une identité multiple de se réconcilier.
Dans une atmosphère intimiste, émilie monnet propose une expérience immersive en trois langues (français, anishinabemowin, anglais). Sur scène, elle est accompagnée en direct par la musicienne Jackie Gallant. Entre récit autobiographique et théâtre documentaire, Okinum allie chant, son et vidéo au moyen d’une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante. se tisse ainsi une série de tableaux oniriques, où l’espace-temps n’est pas conçu de façon linéaire, véritable témoignage d’une filiation qui inspire.
Une production d’Onishka en collaboration avec Playwrights’ Workshop Montreal (PWM).
« Impossible de ne pas s’émouvoir devant pareille entreprise de réappropriation culturelle, réconciliation du corps et de l’esprit où la créatrice retrouve les chants et les mots de son arrière-arrière-grand-mère, renoue avec cette extraordinaire cosmogonie qui a bien failli lui échapper, tout comme à nous. »
- Christian St-Pierre, Le Devoir, 10 octobre 2018
DURÉE 70 minutes sans entracte
ÉQUIPE 2 interprètes + 2 techniciens
AIRE DE JEU
Profondeur 10m / Largeur 10m / Hauteur 5m
Profondeur 33pi / Largeur 33pi / Hauteur 16pi
JAUGE 75 à 150
MONTAGE 16 heures
MÉDIATION CULTURELLE
- Discussion avec l'artiste
VOIR FICHE TECHNIQUE COMPLÈTE (ANGLAIS)
VOIR DOCUMENT DE PRESSE (ANGLAIS)

© Yanick Macdonald

© Yanick Macdonald

© Yanick Macdonald

© Yanick Macdonald
MARGUERITE: LE FEU- 2022
THÉÂTRE INTERDISCIPLINAIRE
INTERPRÈTES: Émilie Monnet, Aïcha Bastien N’diaye et Madeleine Sarr
AUTRICE ET MISE EN SCÈNE: Émilie Monnet
CO-MISE EN SCÈNE: Angélique Willkie
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE: Letícia Dal-Ri Tórgo
CONCEPTION VIDÉO: Caroline Monnet
CONCEPTION ÉCLAIRAGE: Julie Basse
CONCEPTION COSTUMES: Eric Poirier
PRODUCTION Onishka en coproduction avec Espace Go
Balado - Marguerite: la traversée (FRENCH)
DURÉE 60 minutes (sans entracte)
ÉQUIPE 3 interprètes + 1 directeur technique + 3 techniciens
+ 1 habilleuse
MONTAGE 16 heures
AIRE DE JEU
Largeur 10.6m / Profondeur 7.9m / Hauteur 7.6m
Largeur 35pi / Profondeur 26ft / Hauteur 25ft
JAUGE Salles de taille Moyenne
MÉDIATION CULTURELLE
- Discussions avec le public après représentation
C’est en 1740 qu’a lieu, ici au Québec, le procès de Marguerite Duplessis, jeune femme autochtone qui entame un procès pour revendiquer sa liberté. Achetée pour être revendue, elle doit être embarquée sur-le-champ sur un bateau marchand en direction de la Martinique. C’est la première fois dans l’histoire de la Nouvelle-France qu’une personne autochtone intente une poursuite judiciaire. Et la première fois aussi qu’une personne mise en esclavage tente de faire reconnaître son droit à la liberté. Inévitablement, Marguerite perd son procès et est emmenée en Martinique. On ignore ce qui lui arrive par la suite.
C’est le feu de Marguerite qui a inspiré ce spectacle. C’est le feu de la régénération et de la mémoire retrouvée.
« Habitée par son récit, je suis partie à la recherche de traces de Marguerite deux cent quatre-vingts ans plus tard. J’ai foulé la pierre et la roche volcanique, traversé le fleuve à cet endroit où l’eau douce rencontre le sel, et écouté le vent en Martinique. Je me suis demandé s’il y avait d’autres façons de faire ressurgir les mémoires et remplir les trous de l’Histoire. »
- Émilie Monnet
PROCHAINES REPRÉSENTATIONS
7 au 11 juillet 2023, Marguerite: le feu,
Festival D'Avignon, Théâtre Benoît-XII, 84000 Avignon